Normalement, le contenu en eau d'un individu reste relativement stable dans le temps. Cela s'explique par l'équilibre qui existe entre les entrées et les sorties d'eau.
Les entrées
Elles sont essentiellement
issues de trois sources : les boissons, les aliments et le métabolisme.
Les sorties
L'eau sort de
l'organisme au repos se retrouve dans les urines (1500 ml par jour), dans la sueur
(600 ml par jour), dans les fèces (100 ml par jour) et la vapeur d'eau de l'air
expiré (350 ml par jour). Ces pertes (2500 ml par jour) sont parfaitement compensées
par les apports situés plus haut (aussi de 2500 ml par jour).
La perte de chaleur par sudation est d'autant plus efficace que l'ambiance thermique
est sèche : l'eau peut s'évaporer plus facilement et ainsi permettre un refroidissement
également plus rapide de la peau. Par contre, plus l'humidité relative de l'air
est élevée moins ce mécanisme est efficace : à 100 % d'humidité relative, l'évaporation
de la sueur par la peau est alors impossible.
Par contre, en fonction des circonstances, les proportions de chaque perte peuvent
varier. Ainsi, on estime les sorties au repos à 100 ml environ par heure dans
une ambiance froide (colonne de gauche dans le tableau ci-dessous).Lors d'un exercice
exhaustif prolongé, les proportions de ces pertes changent beaucoup. On estime
ces sorties à 1325 ml environ par heure (colonne de droite dans le tableau ci-dessous).
Origine des pertes | Au repos | Durant l'exercice |
pertes urinaires | 58,3 ml/h soit 60% | 10 ml/h soit 0,8% |
pertes cutanées | 14,6 ml/h soit 15% | 15 ml/h soit 1,1% |
pertes respiratoires | 14,6 ml/h soit 15% | 100 ml/h soit 7,5% |
pertes sudorales | 4,2 ml/h soit 5 % | 1 200 ml/h soit 90,6% |
pertes fécales | 4,2 ml/h soit 5 % | 0 ml/h soit 0 % |
Tableau récapitulatif des pertes hydriques
au repos et à l'exercice d'après Wilmore et Costill (1998, p.364) |