Sciensport© - Fréquence cardiaque : page 4/5

Les graphes qui suivent sont des enregistrements de la FC réalisés à l'aide d'un cardiofréquencemètre au cours de différentes formes d'échauffements.
On a en abscisse le temps (min) et en ordonnée la FC (bpm). Le trait bleu épais à 50 bpm correspond aux exercices "dynamiques" ; celui à 0 bmp aux exercices "statiques" (étirements par exemple).

Exemple n°1

Dans cet exemple, la FC a été enregistrée pendant un échauffement afin de voir si les principes généraux ont été respectés.
On voit clairement que la FC monte très rapidement jusqu'à un certain niveau (150 bpm environ), s'y maintient grâce aux exercices proposés, puis redescend aux alentours de 120 bpm pendant la période d'étirements. Elle remonte ensuite pendant quelques exercices de courses progressifs.
A lévidence, le principe d'alternance n'a pas été respecté.

Exemple n°2

Dans cet autre exemple d'échauffement, on note une alternance entre des phases d'intensité aux alentours de 120 bpm et d'autres situés autour de 90 bpm.
Ici, c'est le principe d'augmentation progressive de l'intensité qui n'a pas été respecté. Le choix des exercices semble également inapproprié pour augmenter de façon efficace la température du corps... sauf peut-être ceux de fin d'échauffement !

Exemple n°3

Dans ce dernier exemple, toujours fait pour les mêmes raisons, on peut remarquer que les deux principes fondamentaux d'organisation de l'échauffement ont été respectés. Il y a à la fois alternance entre des phases dynamiques et les phases statiques, et progressivité dans l'intensité des exercice comme le montre la droite de régression ajoutée à la courbe.

Voici un autre type d'enregistrement réalisé pendant un entraînement.

Exemple n°4

Dans ce dernier exemple, on s'est intéressé à l'évolution de la FC pendant une série de [11x400m] à 85% de la vitesse maximale aérobie, c'est-à-dire pendant un travail intermittent long.
On voit que le sujet répond parfaitement à l'intensité proposée puisqu'elle reste relativement stable lors de la phase de course (aux alentours de 180 bpm ; pas de dérive). Les récupérations sont bien dosées puisque l'amplitude [FC-travail / FC-repos] reste quasiment inchangée pendant la série (matérialisée par les flèches)